Sidas a longtemps été uniquement réputée pour ses semelles dédiées aux sports outdoor (trail, randonnée…). Mais la marque implantée en Isère a fait le choix ces dernières années d’élargir sa palette et de se lancer en parallèle dans la production de chaussettes techniques pour le running et le trail. En sortant la T-Free, Sidas a décidé de venir donner un bon petit coup de pied dans la fourmilière. Et pour ce faire, la marque a tout simplement choisi de s’associer à Jonathan Albon… l’un des meilleurs athlètes actuels, mais aussi l’un des plus fins connaisseurs et techniciens de la discipline. Bref, on aurait pu croire à une simple opération marketing… mais il n’en est absolument rien: les Sidas T-Free sont des chaussettes à la fois (très) techniques et innovantes. Elles ont pour singularité de disposer d’un compartiment séparé pour le gros orteil, avec l’idée de favoriser la liberté du pied, et plus largement le travail de proprioception au cours de la foulée. Elles viennent en réalité s’établir comme un bon compromis entre les chaussettes “classiques” et les modèles “cinq doigts”. Et si Sidas avait trouvé la bonne formule?   

En Résumé

Sommaire

1° La forme “Deux Doigts” & ses Avantages sur le Plan de la Proprioception

2° Maintien & Confort au Rendez-Vous !

3° Où se les Procurer?

La forme “Deux Doigts” & ses Avantages sur le Plan de la Proprioception

L’idée à l’origine de la création des chaussettes T-Free est simple: créer un compartiment dédié au gros orteil, pour le séparer des autres doigts de pieds. Disons-le d’emblée, les sensations sont un peu étranges lorsqu’on enfile les chaussettes la première fois, en particulier lorsqu’on a l’habitude – comme moi – de porter des chaussettes classiques. Au début, j’ai surtout rencontré des difficultés à bien distinguer la chaussette de droite de celle de gauche… avant de m’apercevoir de la présence d’indications à l’intérieur du col! Mais une fois l’appréhension dissipée, et les premières foulées effectuées, on comprend assez rapidement les nombreux intérêts de cette morphologie à deux doigts.  

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Le premier avantage – qui est assurément le plus important -, c’est que le gros orteil retrouve une grosse liberté de mouvement à l’intérieur de la chaussure. Il n’est plus lié aux autres orteils, en même temps qu’il devient beaucoup moins contraint par les tissus. Sidas l’a en fait bien compris: le gros orteil joue un rôle primordial dans la foulée des athlètes, en particulier en trail. Ce dispositif à deux doigts favorise tout d’abord le fameux rôle de “grip” des orteils lors de l’effort, qui est cher à pas mal de traileurs. Les orteils, et notamment le gros pouce, retrouvent ainsi leur rôle de propulsion de la foulée, qui est surtout utile lorsque les rythmes sont assez actifs et modérés. On sent en particulier la différence avec les autres chaussettes dans les montées, ou encore dans les relances. Mais je trouve que cette libération du gros pouce contribue plus globalement à améliorer la perception du terrain, en favorisant la mobilité générale du pied et de tous les orteils durant l’effort. Les orteils sont plus libres et donc ressentent plus facilement les aspérités du sol!

« Ce dispositif à deux doigts favorise tout d’abord le fameux rôle de “grip” des orteils lors de l’effort, qui est cher à pas mal de traileurs! »

En fait, pour être plus exact, ce sont des chaussettes qui – selon moi – conviendront avant tout aux adeptes de sensations naturelles et/ou aux athlètes qui apprécient grandement bouger leurs pieds durant l’effort. Les habitués de chaussures et/ou de sensations plus maximalistes y trouveront part contre beaucoup moins d’intérêt… car déjà coupés du sol. De la même manière, ce sont des chaussettes qui sont surtout adaptées à des trails plutôt courts et techniques… formats qui privilégient beaucoup plus le rôle des orteils et la mobilité générale du pied durant la foulée. Lors des efforts longs, le rôle de la forme “deux doigts” se fait par contre un peu moins ressentir, car le travail du pied est moins sollicité.  J’ai également trouvé moins d’intérêt aux T-Free lorsque je courrais sur des terrains plus roulants, voir sur du bitume. En tout cas, leurs bénéfices font un peu moins effet sur le plan de la proprioception dans le cadre de ces pratiques! 

 Maintien & Confort au Rendez-Vous !

Mais on ne saurait réduire les Sidas T-Free à leur conception à deux doigts et à leurs bénéfices sur le plan de la mobilité des orteils. Il s’agit de chaussettes qui brillent également sur le plan du confort. J’ai tout d’abord apprécié leur maille, construite à partie de fibres de polygiene, qui offre un très bon ajustement du pied durant l’effort: les tissus sont vraiment très stretchs, ce qui permet de bien envelopper les pieds, et ce de manière homogène (que ce soit sur les côtés, le dessus, ou autour de la cheville). J’ai par ailleurs apprécié le fait que les chaussettes viennent couvrir jusqu’au dessus de la cheville, ce qui permet d’éviter que des débris n’entrent à l’intérieur durant l’effort (notamment pour les athlètes qui ont les tendons d’achille saillants). Les tissus sont par ailleurs suffisamment aérés et parviennent à vraiment bien évacuer l’humidité durant l’effort, même lorsqu’on court par temps chaud. Bref, on sent la qualité Sidas! 

« La présence de nombreuses zones de “grip” sous le pied permet d’éviter que la chaussette ne glisse à l’intérieur de la chaussure, et ce même lorsque les conditions deviennent humides! »

La présence de nombreuses zones de “grip” sous le pied – avec des mailles plus renforcées – permet par ailleurs d’éviter que la chaussette ne glisse à l’intérieur de la chaussure, et ce même lorsque les conditions deviennent humides. J’ai enfin apprécié le gros élastique présent autour de la cheville, qui permet de garder un niveau de serrage constant et éviter ainsi que la chaussette ne s’abaisse progressivement au fil des kilomètres. La conception “deux doigts” permet enfin de limiter les frottements entre le gros orteil et les autres doigts de pieds. Attention tout de même à bien insérer le gros orteil dans son compartiment et à ne pas créer de pli… au risque de provoquer l’effet inverse et de favoriser l’apparition d’ampoules! Finalement, le plus gros défaut des Sidas T-Free sur le plan du confort tient à l’assez grosse épaisseur de leurs tissus, ce qui les rend un peu moins compatibles avec des chaussures à fit (très) sérrés. Cela m’a en tout cas entraîner quelques frottements lorsque je les ai portées avec des Salomon S/Lab Pulsar 2 ou des Asics Fujispeed 2! Pour le reste des chaussures – à fits standards ou larges –, je n’ai en revanche éprouvé aucune déconvenue de ce genre!  J’ai enfin globalement été rassuré par la durabilité des Sidas T-Free: je n’ai en tout cas constaté aucune déchirure ou de forme d’usure jusqu’à présent… ce qui est loin d’être le cas de toutes les chaussettes sur le marché!

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Où se les Procurer?

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Sidas T-Free Prix: 30 euros

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