Test du R-Pur Nano Sport : un Masque Anti-Pollution adapté à la Course à Pied !
Les traileurs comme les coureurs sur route sont de plus en plus exposés à la pollution de l’air lorsqu’ils résident dans les agglomérations urbaines. Courir dans ces conditions n’est pourtant pas sans risque sur la santé : au-delà de la gêne respiratoire que l’on peut ressentir de manière momentanée, la pratique du running durant les pics de pollution augmenterait les risques de contracter des maladies cardiovasculaires ou encore des maladies respiratoires.
R-Pur, une jeune start-up spécialisée dans la fabrication de masques anti-pollution (pour motards, les cyclistes…), en proposant un produit – le masque Nano Sport – spécifiquement dédié à la pratique sportive et en particulier de la course à pied, a sans doute trouvé une solution durable permettant aux sportifs de concilier sereinement pratique de la course à pied et pollution !
Je vous propose de retrouver mon test détaillé du R-Pur Nano Sport dans lequel je détaille son fonctionnement et ses nombreux intérêts :
Running & Pollution ne font pas bon Ménage…
Comme de nombreux coureurs et traileurs, je suis régulièrement confronté à la pollution lors de mes séances d’entraînement, ce qui m’a amené depuis longtemps à m’interroger sur ses effets néfastes sur ma santé mais également sur les solutions à adopter pour s’en accommoder. Résidant auparavant sur Paris, il m’arrivait assez fréquemment de ressentir une gêne respiratoire, voire des maux de tête durant certaines séances, en particulier durant les pics de pollution. Encore aujourd’hui, habitant dans la périphérie grenobloise – bien que je cours dorénavant beaucoup plus dans les montagnes -, je continue de devoir adapter ma pratique en fonction des épisodes de pollution qui affectent régulièrement la cuvette grenobloise, notamment durant la période estivale. Comme beaucoup, je choisis le plus souvent d’adapter mon entraînement en réalisant d’autres sports (comme le vélo ou la randonnée) ou encore en limitant autant que possible l’intensité de mes sorties afin de solliciter le moins possible mes capacités respiratoires et cardiovasculaires.
Car pratiquer du sport en extérieur et en particulier courir dans un environnement pollué vous expose à de nombreux risques. Pratiquer la course à pied au cours d’épisodes de pollution présenterait même plus d’effets néfastes que bénéfiques pour la santé… Au-delà de la gêne que l’on peut ressentir durant l’effort, un certain nombre d’études scientifiques récentes ont montré que courir dans un air pollué, notamment l’exposition aux particules fines, augmenterait de 30% les risques de développer une maladie cardiovasculaire. L’inhalation de particules fines, d’autant plus forte lorsqu’on court, augmenterait également les troubles de la circulation sanguine ou encore le risque d’inflammation des bronches ou de développer de l’asthme. Bref, courir en milieu pollué n’est pas forcément la meilleure des idées…
« Un certain nombre d’études scientifiques récentes ont montré que courir dans un air pollué, notamment l’exposition aux particules fines, augmenterait de 30% les risques de développer une maladie cardiovasculaire »
Le Masque Nano Sport : Concept & Technologies
Le Masque et ses Composants
Le masque R-Pur Nano Sport se compose de deux parties distinctes : La partie principale, située à l’avant, venant se poser sur le nez et la bouche, et l’arrière constituée des attaches.
La partie Avant comporte les 11 couches de filtres (à charbon, déperlant…), empilés, lui conférant une certification supérieure à la norme FFP3. Pour le dire autrement, le masque filtre aussi bien les grosses poussières et pollens que les particules fines, les odeurs ou encore les bactéries. A la pointe externe du masque figure une Valve d’évacuation de l’air chaud assurant la respirabilité du masque durant l’effort. A l’intérieur, les concepteurs ont ajouté un joint facial ainsi qu’une couche à mémoire de forme assurant à la fois l’étanchéité du masque et son confort. Le Nano Sport se porte ainsi un peu à l’instar d’un masque de plongée en venant se coller autour de la bouche et du nez. L’encoche pour le nez est assez flexible de sorte à empêcher tout point de pression sur cette partie du visage.
Quant aux attaches à velcro, elles viennent se porter sur la partie arrière supérieure de la tête de sorte à maintenir le masque en place durant l’effort. Elles ont surtout l’avantage d’être réglables en longueur et ainsi de permettre au masque de s’ajuster parfaitement à la morphologie de votre visage. Le système velcro permet aussi de retirer assez facilement le masque en décrochant un des côtés.
A noter enfin que le masque est livré avec d’autres accessoires – étui, spray nettoyant, stop valve, sac de lavage… – bien utiles ! Le stop valve permet par exemple d’utiliser le masque en intérieur – en bouchant la valve située sur la pointe extérieure – et ainsi de se protéger des virus comme la Covid 19. Quant au sac de lavage, il est utile pour passer le masque à la machine à laver sans risque de l’abîmer (en ayant auparavant enlever le filtre…).
L’Application Mobile
Les concepteurs du Nano Sport ont également eu la très bonne idée d’associer une Application Mobile (disponible sur l’App Store & Google Play) au Masque pour en agrémenter son utilisation. L’Application a essentiellement deux utilités :
D’une part, de mesurer et d’alerter l’utilisateur du niveau de pollution en temps réel autour de lui. Cet indicateur permet ainsi de savoir quand il devient utile (voir nécessaire ?) de porter le masque pour réaliser ses séances : il suffit alors de checker l’application pour connaître les indicateurs de pollution là où on réside ; mais j’ai également apprécié le fait que l’app envoie des notifications (il faut en activer l’option) lorsque le seuil d’alerte (autour de 150 AQI ?) de pollution est dépassé !
D’autre part, l’Application permet de vous indiquer le niveau d’usure de votre filtre (qui est bien évidemment interchangeable). L’indicateur agrège à la fois la durée d’utilisation des filtres et les conditions de pollutions rencontrées durant vos sorties afin de vous garantir une protection optimale! C’est à la fois ingénieux et très précis. Les concepteurs indiquent que le filtre se remplace, en moyenne, après 5 à 15 semaines d’utilisation quotidienne, selon l’usage que vous en faites, les filtres étant achetables sur la boutique en ligne (29 euros).
Un Masque vraiment adapté à la Course à pied ?
C’est la question centrale qui nous intéresse et j’y répondrais clairement Oui… à condition de le réserver dans le cadre d’un effort peu soutenu et/ou modéré.
Pour le dire clairement, il faut considérer le Nano Sport de R-Pur comme un accessoire permettant de continuer à courir tout en préservant sa santé en cas de pollution, notamment lors des pics aux particules fines que l’on observe de plus en plus dans les agglomérations urbaines. Il devient par contre quelque peu inadapté aux efforts intenses, je vais expliquer pourquoi, mais pouvait-on de toute façon en attendre mieux ?
Une Respirabilité au Rendez-vous
J’étais quelque peu sceptique avant de tester le masque R-Pur, notamment parce que je doutais que cet accessoire soit suffisamment respirant pour être adapté à la pratique de la course à pied… mais je dois avouer que j’ai été agréablement surpris sur cet aspect : le Nano Sport est un accessoire plutôt très respirant, un peu au-delà des mes attentes, qui permet de courir sans gêne tout en le portant dans le cadre d’efforts peu prononcés à modérés. Pour le dire plus clairement, il convient parfaitement pour les footings ou les séances en Endurance Fondamentale dans le cadre desquels ils ne posent aucun souci en matière de respirabilité (ce qui constitue déjà, entre nous, une belle prouesse pour un accessoire de sa nature !). Porteur de lunettes de vue, je dois à cet égard attester de l’absence d’apparition de buée sur mes verres durant l’effort, excepté lorsque l’effort devient particulièrement intense.
« Le Nano Sport est un accessoire plutôt très respirant, un peu au-delà des mes attentes, qui permet de courir sans gêne tout en le portant dans le cadre d’efforts peu prononcés à modérés »
Par contre, le Nano Sport trouve un peu ses limites dans le cadre d’allures plus actives, en particulier plus proches du seuil. Si le masque est parfaitement adapté à la course à pied sur des allures en deçà de 70-75% de sa VMA, son utilisation devient de plus en plus gênante au-dessus de ces intensités. Lorsqu’on pousse l‘effort au-dessus de ces seuils, le masque entraîne un sentiment d’essoufflement, voir d’oppression qui oblige à l’enlever. Bref, il faudra laisser tomber les séances de fractionnés et au seuil (qui sont de toute façon déconseillées en cas de pollution) !
Confort & Herméticité
J’ai également été agréablement surpris par le confort du Nano Sport. Les premières sensations sont certes un peu bizarres, car le masque se porte comme un masque de plongée, mais le Nano Sport parvient progressivement à se faire oublier durant l’effort. J’ai également apprécié le fait qu’il ne bouge pas durant la course grâce à l’action des attaches ajustables. A noter tout de même qu’il ne faut pas les serrer trop fort au risque d’entrainer des points de pression sur le nez qui a tendance à se dilater un peu durant l’effort. L’accessoire tient certes un peu chaud, sans pour autant entraîner de transpiration autour des zones de contact, mais cela est surtout lié au fait que les pics de pollution surviennent le plus souvent durant la période estivale et les pics de chaleur… Cela reste de toute façon très supportable.
« Aucun air pollué ne passe et l’air qu’on respire durant l’effort est clairement sain. On le constate lorsqu’on enlève le masque mais également au fait qu’on ne ressent aucune gêne respiratoire quand bien même les conditions atmosphériques sont particulièrement saturées. »
L’herméticité du Nano Sport est également clairement au rendez-vous. Aucun air pollué ne passe et l’air qu’on respire durant l’effort est clairement sain. On le constate lorsqu’on enlève le masque mais également au fait qu’on ne ressent aucune gêne respiratoire quand bien même les conditions atmosphériques sont particulièrement saturées. J’ai fait le test en me mettant à proximité d’un pot d’échappement de voiture et c’est assez bluffant. Pour être également parfois assez sensibles aux allergies, le Nano Sport semble également assez logiquement efficace contre les pollens, de quoi convenir également à certains coureurs des campagnes ? Dans tous les cas, il faut le considérer comme un accessoire également utilisable dans le cadre d’autres pratiques sportives (le vélo, la marche…) ou tout simplement de déplacements quotidiens et, en ce sens, il me parait clairement être un très bon investissement sur le long terme !
Bonjour à tous
Testé ce matin ce masque acheté sur les derniers pics de pollution aux PM2.5 de ces derniers jours.D’abord à noter que nos sorties sport rurales (ce qui est mon cas j’habite au milieu des champs) sont souvent aussi polluées que les runnings citadins.Voir pour cela les cartes de pollution genre ACCUWEATHER…
1 èr essai donc petite sortie7 kms à 10 kms/H,j’ai 60 ans et coure depuis 40 ans.Pas de problème cardio ou respiratoires.1ères sensations de chaud et d’humidité liées à l’air expiré.Je me sens assez vite limité sur ma fonction respiratoire même sur la période de chauffe.Sensation qui reste supportable les 3 premiers kms sans effort majeur.1ère difficulté pente à 8% sur 300 mètres ben là ça sa gâte.Arrivé en haut j’ai le sentiment d’être à VALLOT 4000 mètres sur l’ascension du mont blanc.Par prudence je préfère faire un break et ôter le masque.Quelques mouvement respiratoires à l’air libre et fin de sortie à petite allure.
Mon erreur de base à probablement été de ne pas controller l’intensité à la baisse par rapport à la normale sur le départ.Je rest dubitatif sur l’aspect respirant du produit,me demande comment cela va être possible de porter l’accessoire en été sachant qu’à cette période c’est l’ozone qui représente le polluant majeur.J’ai eu tout du long la sensation désagréable de capacité respiratoire bridée,d’un essoufflement majoré et de fatigue musculaire anormale ramené à l’effort du jour.
Je pense que la récupération est allongée avec l’accessoire sachant que la charge cardiaque est majorée.
Bref pas convaincu