Test du Sac Raidlight Ultralight 12


Raidlight a toujours été une marque réputée pour ses sacs de trail, et ce depuis sa création à la fin des années 90/ début des années 2000. Mais la marque implantée en Chartreuse a toujours su innover et s’adapter aux nouveaux besoins des athlètes au fil des années. En créant la gamme Ultralight il y a quelques mois (comprenant des versions 5 litres, 12 l. et 24/30 l.), Raidlight a cherché à proposer des sacs de trail les plus légers et minimalistes possibles, à destination des athlètes les plus exigeants. Mais on ne saurait réduire cette version 2024 de l’Ultralight 12 à son poids plume: le sac, qui est produit en France (dans l’atelier de la marque en Chartreuse), brille également par sa respirabilité, ses solutions de rangement intuitives, et plus globalement par son confort. Il vient ainsi clairement s’affirmer comme l’un des meilleurs sacs pour ultras du marché. Il comporte bien quelques défauts (notamment au niveau de ses flasques)… qui sont toutefois contrebalancés par un système de portage de bâtons intégré vraiment efficace, ou encore par la présence d’une poche déperlante. Autant d’éléments innovants qui risquent bien de faire mouche aux yeux de pas mal de consommateurs!

En Résumé

Volume: 12 litres
Poids: 190 grammes
Accroche Bâtons: Oui (2)

Emplacement Flasks: Oui
Emplac. Poche à Eau: Oui

Poche Tunnel: Non
Pour Qui? Pour Quoi?: Trails Intermédiaires jusqu’aux Gros Ultras en Compétitions/ Les Rando-Courses à l’Entrainement.

Points Forts: 1°) La Légèreté du Sac & de ses Matériaux
2°) Le Maintien & l’Adaptation du Sac à la Morphologie des Athlètes
3°) Les différentes Solutions de Rangement (Avant& Arrière) Intuitives & bien Dessinées
4°) La Possibilité de Moduler le Fit du Sac en fonction de votre Morphologie et/ou de son Contenu (Système Freelock)
5°) La Solution de Portage des Bâtons à l’Arrière (Pratique, Stable…)
6°) Les Deux Poches Avant Ouvertes (Grosse Capacité, Stretchs…)
7°) La Présence d’une Poche Déperlante (en cas de Météo Humide)
Points Faibles: 1°) La Difficulté à Enfiler Entièrement les Flasques (quand les deux Poches Inférieures sont Pleines)
2°) Les Pipettes qui Ballottent (Rythmes Soutenus, Descentes…)
3°) Léger Manque de Respirabilité en Bas du Dos

Sommaire

Un Sac Léger, Respirant… et qui s’Adapte vraiment bien à votre Morphologie!

Des Solutions de Rangement Intuitives (Avant, Arrière, Bâtons…)

Où se le Procurer?

Un Sac Léger, Respirant… et qui s’Adapte vraiment bien à votre Morphologie! 

Disons-le d’emblée: l’un des gros traits distinctifs de l’Ultralight 12 litres tient à son assez grande légèreté. Avec ses 190 grammes annoncés sur la balance, le sac de Raidlight s’affirme en effet comme un véritable poids plume et ainsi comme l’un des produits dédiés aux ultras les plus légers sur le marché. Il est ainsi bien moins lourd qu’un Salomon ADV Skin 12 (275 g) ou qu’un Camelbak Zephyr (240 g). Et, sur le terrain, on ressent clairement la différence par rapport à ces produits! En fait seuls des gilets d’hydratation, tels que les sacs Compressport Ultrun Evo 15 ou le Wise Sherpa, procureront davantage de sensations de légèreté. On ne se situe toutefois pas dans la même nature de produits… ni dans la même tranche de prix! Mais, au-delà de son poids plume, le sac de Raidlight parvient à briller sur le plan de la respirabilité. Ses concepteurs ont effet choisi de le fabriquer à partir de matériaux synthétiques (polyester, élasthane…) qui sont à la fois hyper fins, légers et aérés. J’ai en particulier apprécié la matière transparente utilisée sur les faces internes du sac, qui est très agréable au toucher, et qui parvient surtout à vraiment bien évacuer l’humidité durant l’effort. C’est particulièrement le cas au niveau du dos, ou encore sur les parties latérales sous les bras! Il s’agit surtout de composés qui réussissent à assez bien limiter l’apparition de frottements et d’irritations au niveau des zones sensibles, en particulier par temps chaud. En tout cas, j’en ai moins éprouvé avec l’Ultralight 12 qu’avec d’autres sacs que j’ai l’habitude d’utiliser! 

Mais l’autre gros atout du sac de Raidlight est de parvenir à vraiment bien s’adapter à la morphologie des athlètes. Avec l’Ultralight 12, on est bien loin des “vieux” sacs de trail classiques. Le produit se rapproche en réalité davantage des gilets d’hydratation: il enveloppe le corps des athlètes de manière assez homogène, que ce soit à l’avant, sur les côtés ou dans le dos… et parvient ainsi à vraiment venir faire corps avec vous durant l’effort. Il vient notamment bien se caler sur le haut du dos, un peu à l’image d’un Salomon Sense Pro 10, mais tout en aillant un gabarit un peu plus large et un fit moins sérré. La répartition des charges entre l’avant et l’arrière a par ailleurs été bien respectée. Mais ses qualités de maintien, le Raidlight Ultralight 12 les doit également en partie à son système Freelock, deux boucles de serrage micrométriques qui viennent se situer sur les flancs du sac: elles offrent en effet la possibilité d’ajuster le fit du sac à votre morphologie (notamment aux mensurations de votre poitrine), ou encore à son contenu! C’est d’ailleurs ce dispositif qui permet de rendre le sac unisexe, en l’occurrence aussi bien adapté aux femmes qu’aux hommes. 

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Mais j’ai également trouvé ce système utile pour ajuster la morphologie du sac en fonction du type de sorties et/ou de distances que l’on va parcourir: on peut ainsi resserrer les boucles lorsque le sac est assez peu chargé (sur des distances intermédiaires/à l’entrainement), ou à l’inverse relâcher le serrage du sac lorsqu’on le charge à plein (sur des trails longs et des ultras). Quoiqu’il en soit, toutes ces qualités permettent au sac de Raidlight de vraiment bien limiter les ballotements durant l’effort, même lorsqu’il est chargé à plein. Les affaires sont par ailleurs assez bien maintenues dans les différentes poches, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. Sur ce plan, j’ai seulement été déçu par le comportement des flasques, plus précisément de leurs pipettes, qui ont tendance à pas mal bouger lorsqu’on court à vive allure, ou encore dans les grosses descentes. Il s’agit, de mon point de vue, du plus gros défaut du sac… même si les pipettes ont l’avantage d’éviter à devoir baisser la tête pour s’hydrater!  

Des Solutions de Rangement Intuitives (Avant, Arrière, Bâtons…) 

Outre ses qualités de confort, le Raidlight Ultralight 12 est un sac de trail qui propose des solutions de rangement assez complètes et intuitives. A l’avant, j’ai tout d’abord apprécié les deux grosses poches ouvertes et extensibles qui se trouvent en bas des bretelles. Elles sont très larges et profondes et permettent ainsi d’accueillir un grand nombre d’affaires, que ce soient vos ravitaillements (barres, purées…) ou encore certains accessoires (gants, manchettes…). J’ai même réussi à y caler une flasque de 250 ml ! Par ailleurs, le fait que leurs tissus soient un peu strechs permet d’assez bien tenir en place les affaires durant l’effort. Les concepteurs du sac ont par ailleurs eu la bonne idée de dessiner une petite poche zippée sur une des bretelles: elle se révèle être très pratique pour transporter son smartphone ou encore des objets sensibles (clés, CB…). Enfin, tout en haut, on retrouve les deux emplacements dédiés aux flasques: ils sont eux aussi extensibles et équipés d’un cordon de serrage. Plus en haut, deux cordons plats permettent de maintenir les pipettes. J’ai trouvé le dispositif globalement assez efficace: en tout cas, les flasques sont bien maintenues et bougent assez peu, même dans les descentes. Mais, comme mentionné précédemment, c’est moins le cas des pipettes… J’ai également regretté que les flasques soient assez difficiles à enfiler entièrement dans les encoches, en particulier lorsque les deux grosses poches en dessous sont pleines. On perd alors un peu en temps et en énergie lors des ravitaillements! Décidément, les flasques constituent vraiment le point faible du sac… Mais j’ai toutefois trouvé la parade en utilisant les flasques de Camelbak, qui sont sensiblement de même gabarit: elles tiennent tout aussi bien en place… mais s’enfilent un peu plus facilement!

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L’arrière du sac est quant à lui constitué de deux compartiments. La plus grande poche s’ouvre via un gros zip transversal. Elle dispose d’une grosse contenance et offre ainsi la possibilité de stocker une grande partie de son matériel obligatoire sur ultras, en particulier celui dont on n’aura pas besoin d’accéder directement (sous couches techniques, bonnet, frontale…). La présence de deux grosses sangles sur les côtés permet par ailleurs d’assez bien maintenir les affaires en place et éviter qu’elles ne glissent tout en bas de la poche… ce qui est un écueil de pas mal de sacs. Ce grand compartiment offre également la possibilité d’accueillir une poche à eau (non fournie) le cas échéant: elle dispose pour cela d’un emplacement dédié (encoche) et d’un scratch. Outre ce grand compartiment, on retrouve tout en bas du sac une plus petite poche zippée. J’ai apprécié le fait que son ouverture soit située sur l’un des côtés, ce qui permet de pouvoir l’ouvrir (en tendant le bras) durant l’effort. Cette poche a surtout la particularité d’être déperlante et ainsi de pouvoir protéger certaines affaires (veste, frontale…) de l’humidité. Il faut avouer que c’est une solution assez séduisante lorsque la météo est capricieuse, notamment par pluies faibles: on est même assez tenté de la charger de très nombreuses affaires! En revanche, elle ne sera pas assez protectrice et ne remplacera pas les fameux sacs de congélation lors de grosses averses. Sa présence n’en est pas moins utile. Le seul défaut de cette poche déperlante, c’est que sa présence altère un peu l’évacuation de l’humidité et de la transpiration en bas du dos. Bref, on se retrouve un peu plus facilement mouillé à cet endroit lorsqu’il fait chaud! 

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L’Ultralight 12 propose enfin deux solutions de rangement des bâtons intégrées. Disons-le d’emblée, celle située à l’avant est assez peu convaincante: située tout en bas des bretelles, elle amène pas mal d’inconfort, notamment parce qu’elle provoque quelques points de pression sur le bas du torse. Elle induit également pas mal de ballottements des bâtons, en particulier dans les descentes. J’ai en revanche été beaucoup plus convaincu par la solution de portage des bâtons située à l’arrière: elle est constituée de deux boucles élastiques et est située tout en bas du dos. Elle est assez minimaliste mais, il faut l’avouer, elle constitue une des belles réussites du sac. Ce système m’a en réalité pas mal fait penser à la solution de portage des sacs Compressport: la paire de bâtons est bien maintenue par les élastiques et vient surtout très bien se caler en bas du dos durant l’effort. Le poids du sac fait par ailleurs contre-balancier, ce qui permet de très fortement limiter les ballottements, et ce même dans les (grosses) descentes. Bref, à part les carquois, on ne trouvera pas mieux comme solution de portage des bâtons! Le seul défaut du système, c’est qu’il est un peu difficile d’y accrocher les bâtons durant l’effort: il faut parvenir à attraper les deux élastiques, puis à y passer la paire de bâtons. C’est un peu complexe les premières fois, mais on prend progressivement le coup de main. Pour celles et ceux qui ne seraient toutefois pas convaincus, il leur sera toute de même possible d’avoir recours au carquois de la marque!  

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Où se le Procurer?

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Hommes & Femmes

Volume: 12 l
Poids: 190 g
Accroche Bâtons: Oui (2)

Emplacement Flasks: Oui
Emplac. Poche à Eau: Oui

Poche Tunnel: Non
Prix: 160 euros